Pourquoi ce territoire ?
L'élevage bovin dans la région
En Occitanie, l’agriculture occupe une place majeure, et le département du Lot se distingue par la diversité de ses productions.
En 2020, la surface agricole utile (SAU) du Lot s’élevait à 218 200 hectares, en légère baisse de 2,4 % par rapport à 2010. Cette diminution reste toutefois moins marquée que celle du nombre d’exploitations agricoles, qui a chuté de 23 % sur la même période. Cette évolution a entraîné une augmentation de la taille moyenne des exploitations, passée de 44 à 56 hectares (DRAAF Occitanie, 2023).
Le territoire conserve cependant une agriculture très diversifiée, combinant élevage, grandes cultures, viticulture et productions spécialisées, même si les systèmes de polyculture-élevage tendent à se raréfier.
L’élevage bovin constitue un pilier important de l’économie agricole lotoise. En 2023, le département comptait environ 900 détenteurs de bovins, dont plus de la moitié sont des éleveurs allaitants (Chambre d’agriculture du Lot, 2024). Ces derniers représentent 58 % des éleveurs de bovins, détenant à eux seuls 67 % des vaches et réalisant près de la moitié des ventes de bovins du territoire (Idele, 2023).
La filière laitière, quant à elle, a connu une restructuration importante ces dernières années, avec la disparition de près de 50 % des étables laitières depuis 2010. Certains éleveurs se sont réorientés vers des systèmes allaitants ou des productions mixtes, tandis que d’autres ont cessé leur activité.
Le département du Lot, à l’image de nombreux territoires ruraux, doit néanmoins relever un défi important : le renouvellement des générations agricoles. Le vieillissement des agriculteurs et la diminution du nombre d’installations menacent la pérennité de certaines filières. Entre 2010 et 2020, le nombre d’exploitations a fortement reculé, et les départs à la retraite sont aujourd’hui bien plus nombreux que les installations. Ce contexte accentue la nécessité de politiques de soutien à l’installation et à la transmission des exploitations agricoles.
Plus d'électricité renouvelable
et d'autonomie énergétique
pour le territoire
Dans sa loi de transition énergétique pour la croissance verte (2015) et conformément à ses engagements européens, la France s’est fixée l’objectif d’atteindre 32% d’électricité produite à partir de sources renouvelables d’ici 2030.
De plus, le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui fixe les priorités d’actions des pouvoirs publics a attribué de nouveaux objectifs à l’énergie photovoltaïque :
Puissance installée de 20 GW en 2023
Puissance installée de 44GW en 2028
Avec une puissance totale de 19 GW au 31 décembre 2023 (soit 93,6% de l’atteinte de l’objectif),, les territoires doivent poursuivre leurs efforts pour atteindre ces objectifs et contribuer à lutter contre le dérèglement climatique, tout en renforçant l’indépendance énergétique du pays.
Mix électrique énergie produite – Répartition des installations de production et de stockage électrique (Septembre 2024 – Agence ORE)
Le projet s'inscrit dans une dynamique
énergétique territoriale
En outre des objectifs nationaux, la Région Occitanie s’est engagée, en novembre 2016, à devenir la première région à énergie positive à l’horizon 2050. Son objectif est de couvrir 100% des consommations d’énergie par la production d’énergies renouvelables. Cela implique de diviser par 2 la consommation d’énergie et de multiplier par 3 la production d’énergies renouvelables.
Le projet agrivoltaïque de Saint-Paul-Flaugnac participe à l’atteinte de cet objectif et s’inscrit dans l’avancement des objectifs globaux de son territoire en termes de transition énergétique.
